Aujourd’hui, l’écologie est partout. Climat, biodiversité, santé publique : les sujets liés à l’environnement intéressent toujours plus largement. A La Rochelle, cette prise de conscience est déjà ancienne. Elle s’appuie sur des réalisations et des expérimentations menées depuis plus de 40 ans, en particulier sur la mobilité, qui en font un territoire pionnier.
Mobilité propre
- Dès 1976 La Rochelle initiait les vélos en libre-service, trois décennies avant que ce modèle soit dans l’air du temps et adopté ailleurs. Même avance sur les voitures électriques en libre-service, opérationnelles ici depuis 1995.
- Le développement des pistes cyclables, la livraison en ville par véhicule électrique, le bus de mer électro-solaire et plus récemment l’expérimentation Yélo H2 de propulsion du bateau grâce à l’hydrogène, les tests CityMobil2 sur les véhicules sans conducteur… Notre territoire a souvent joué le rôle de défricheur et partagé ses expériences pour faire avancer les mobilités douces. C’est à La Rochelle en 1997 qu’a été inventée la symbolique Journée sans voiture. Or on sait aujourd’hui que les transports représentent pour la France près du tiers des émissions de gaz à effet de serre.
Créativité, sobriété, solidarité
Dans les années 90 et au tournant du siècle, l’Agglomération de La Rochelle prônait déjà « l’écologie urbaine », une forme de développement durable avant que ce terme ne s’impose. A travers différents programmes d’actions, le territoire et ses composantes (collectivité, citoyens, entreprises, associations) sont engagés dans la préservation du littoral, des espaces naturels, la lutte contre la pollution de l’air et les nuisances sonores, le développement des énergies renouvelables, la réduction des déchets.
Le projet d’Agglomération « La Rochelle Agglo 2030 », adopté en 2017, s’articule autour de 3 notions : la créativité, la sobriété et la solidarité. Ces thèmes entrent fortement en résonnance avec l’adaptation de notre société au changement climatique.
Des initiatives convergentes
Nés à Périgny sur la zone industrielle, l’éco-réseau Biotop ainsi que l’association La Matière font la promotion de l’économie circulaire.
Sur le site Atlantech, le laboratoire Tipee développe le transfert de savoirs sur la performance des bâtiments, pour les rendre moins énergivores.
La Rochelle Université a construit sa recherche autour du thème « littoral urbain durable et intelligent » pour mieux comprendre et nous aider à nous préparer au changement climatique et aux enjeux sur la biodiversité.
Autour du Grand port maritime à La Pallice, les entreprises travaillent ensemble au sein de l’association MER en faveur de la transition écologique et plus particulièrement l’écologie industrielle et territoriale.
Dans les associations, des citoyens s’engagent pour préserver l’océan, la nature, pour l’alimentation locale et les circuits courts, pour les énergies alternatives, la réduction des déchets, pour davantage de partage, de solidarité.
Toutes ces initiatives, le projet La Rochelle Territoire Zéro Carbone est en capacité de les fédérer.
« On découvre ici un territoire ouvert. La Rochelle est une pionnière qui a aussi bien expérimenté les premiers bains de mer que les premiers logements à loyers modérés et je ne parle pas des nombreuses initiatives en matière de développement durable. C’est une cité audacieuse… Elle possède une importante capacité de rebond et de réinvention. »
Sophie De Paillette, consultante du cabinet CoManaging qui a ausculté le territoire de l’Agglomération rochelaise dans le cadre d'une démarche de marketing territorial - Extrait d’interview accordée au magazine Point Commun.