La boîte à outils du zéro carbone

Petit à petit, l’oiseau fait son nid et le citoyen adopte les pratiques le conduisant vers un territoire décarboné. Tout ne se fait pas en un jour et ce n’est pas pour rien qu’on parle de transition écologique. Chacun peut agir, à son rythme et selon ses moyens. Voici quelques idées qui permettent de réduire non seulement ses émissions mais aussi le montant de ses factures, de redonner du sens à sa consommation, de tisser de nouveaux liens sociaux.

Prendre conscience de mon impact carbone

Comment est-ce que je chauffe mon logement ? Comment je me déplace ? Quelle quantité de viande je consomme chaque semaine ? Suis-je un fou de la « tech » avec un écran dans chaque pièce ? Mon mode de vie influe, bien sûr, sur ma contribution aux émissions de gaz à effet de serre.

Découvrez à travers les simulateurs datagir de l’ADEME votre impact sur le climat :
  • Calculer votre empreinte carbone individuelle / votre bilan carbone personnel
  • Découvrir l’impact de vos déplacements
  • Manger des légumes et fruits de saison
  • Se représenter les équivalents C02 en objet ou activité quotidienne
  • Trouver vos propres solutions pour oser les mobilités durables

Des leviers d’actions individuels

Les déplacements

Ils jouent, on le sait, parmi les premiers rôles dans les émissions de carbone. On cherchera donc à mieux se déplacer, à utiliser sa voiture de façon plus rationnelle et à lui préférer, chaque fois que c’est possible, des modes de transport doux (vélo, marche à pied), les transports collectifs (bus, train, bateau) ou le covoiturage.

Sur notre territoire, la collectivité offre toute une gamme d’alternatives à la voiture individuelle avec son service Yélo.

Le logement

Baisser un peu le thermostat du chauffage, mieux isoler la maison, changer sa chaudière pour une autre énergie que le fuel ou le gaz… Chacun selon sa situation et son budget, il y a toujours moyen de réduire la facture énergétique du logement.

L’Espace Info Energie de l’Agglomération permet de s’y retrouver dans les différentes techniques et solutions 

Espace Info Energie/ bât Arsenal, rez-de-chaussée, 1er bureau en entrant à droite, les mercredis et jeudis de 9h à 12h et de 14h à 17h par téléphone et sur RDV en appelant le 05 46 30 37 73.

L’Office Public de l’Habitat de l’Agglomération de La Rochelle et d’autres bailleurs sociaux engagent des travaux de rénovation de leur parc immobilier pour de meilleures performances énergétiques. Ils proposent aussi des outils à leurs locataires, telle la distribution dans les points d’accueil de l’OPH rochelais de kits pour des économies d’énergie et d’eau.

Passer soi-même en mode « basse-conso »

Faites l’expérience : regardez votre intérieur, le contenu de vos placards, combien d’objets, de vêtements, d’appareils électriques, y prennent la poussière et servent si peu qu’on pourrait fort bien s’en passer ?

Chaque objet équivaut à des émissions de CO2 liées à leur fabrication, leur transport, leur élimination en fin de vie. En général, plus ils viennent de loin et plus leur empreinte pèse. Celle-ci est aussi lestée des matières premières non renouvelables qui servent à sa fabrication, comme ces métaux, le cuivre, le plomb, le cobalt, le platine qui entrent dans la fabrication de nos smartphones, ordinateurs et divers outils numériques.

Pour réduire son empreinte carbone, réfléchir à ses consommations est donc essentiel. Choisir des objets solides et les faire durer plus longtemps, acheter d’occasion lorsque c’est possible, réparer, partager des outils avec ses voisins, diverses solutions s’offrent à nous dès lors qu’on prend un peu l’habitude d’interroger sa consommation.

L’alimentation

En France, l’alimentation est responsable d’environ 20% des émissions de gaz à effet de serre. Plus un produit est transporté, transformé, emballé, réfrigéré, plus il est énergivore. Pour réduire la facture due à la planète, il est temps de faire des choix, redonner de la valeur à ce que l’on mange. Pour produire un kilo de viande, on émet 5 à 10 fois plus de gaz à effet de serre que pour produire un kilo de céréales.

Remplacer un repas avec du bœuf par un repas végétarien ou à base d’œufs et de légumineuses (riches en protéines) est donc un vrai levier d’action.

Une vidéo l’explique : Pourquoi manger moins de viande ?

Manger local et de saison évite non seulement aux aliments importés des trajets coûteux en CO2 mais favorise l’emploi de proximité dans une agriculture durable.

La réduction des déchets

Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas, pour préserver les matières premières et l’énergie nécessaires à la fabrication des objets. Mieux consommer, moins gaspiller sont les deux axiomes de la réduction des déchets.

S’engager collectivement

  • Rejoindre une association qui agit pour la transition écologique et citoyenne (plusieurs sont citées dans les pages de ce site. La liste n’est pas exhaustive, il en existe bien d’autres sur le territoire).
  • Participer au sein de son entreprise à des actions pour réduire l’empreinte carbone de cette dernière.
  • Créer dans son lycée un groupe de sensibilisation aux enjeux climatiques et aux manières d’agir.
  • Participer aux Marches pour le Climat, pour montrer qu’on est nombreux à être prêts pour la transition et à vouloir des actions fortes des Etats.
  • Partager / échanger ses idées sur des forums, plateformes participatives.
  • Rencontrer les acteurs engagés du territoire lors des Forums citoyens.

Il existe de multiples façons de ne pas se sentir seul face aux enjeux climatiques et de réaliser que, tous ensemble, nous pouvons beaucoup.