Un nouveau bilan carbone pour Port Atlantique La Rochelle

Un nouveau bilan carbone pour Port Atlantique La Rochelle

Port Atlantique La Rochelle a confié à la Coopérative Carbone la réalisation de son bilan carbone. Ce travail, qui dresse un état encourageant de la situation, permettra à l’établissement portuaire de cibler plus précisément ses actions futures.

Ce bilan carbone n’est pas à proprement parler le premier concernant Port Atlantique La Rochelle. L’établissement s’était déjà prêté à l’exercice en 2014. Entre les deux études, la méthodologie s’est toutefois notablement affinée, « le périmètre s’est élargi, intégrant les trois « scopes » qui définissent les différents types d’émissions carbonées, explique Bernard Plisson, Directeur stratégie et transition écologique à Port Atlantique La Rochelle, ce ne sont plus des indices qui sont considérés, mais bien, nos émissions directes, nos consommations réelles. ».

« C’est une démarche volontaire de notre part, car nombre d’organisations s’arrêtent au seul cadre réglementaire. Comme nous gérons beaucoup d’équipements et d’infrastructures, il nous semblait important de disposer du  panorama le plus complet possible de nos émissions, en tant qu’organisation. De ce point de vue, le travail réalisé en partenariat avec la Coopérative Carbone est extrêmement poussé et sérieux » poursuit M. Plisson.

« Un second motif de satisfaction est pour nous de pouvoir mesurer les progrès accomplis depuis le précédent bilan, en matière de chauffage de nos bâtiments par exemple, ainsi que dans l’augmentation de notre parc de véhicules de services, qui est composé aujourd’hui de 90 % d’électrique. Pour donner un chiffre synthétique, le bilan a établi que nous produisons 550 t./éq.CO2 en émissions directes, avec un gain estimé de 50 % par rapport à 2014 sur les postes véhicules de service et chauffage, et un total de 9 000 t./éq,CO2 pour la totalité de nos émissions directes et indirectes. »

Des chiffres qui ne constituent pas une fin en soi, mais agissent plutôt comme un « thermomètre » qui va permettre de choisir des actions prioritaires à engager pour accentuer la dynamique. « C’est la confirmation des sujets sur lesquels nous travaillons et des priorités que nous devons nous donner. Cela concernera, par exemple, le plan de mobilité de salariés, ou encore l’écoconception des ouvrages portuaires. »

Revenir aux actualités