Le Comité Citoyen présente ses premières propositions sur l’axe « Agriculture »

Le Comité Citoyen présente ses premières propositions sur l’axe « Agriculture »

Saisi par les membres du Consortium LRTZC, le Comité citoyen s’est prononcé le 15 juin dernier sur les actions devant mener à la transition agro-écologique du territoire.

Peu de temps après son installation à l’automne dernier, le Comité citoyen a été saisi par le Consortium LRTZC pour émettre son avis sur les actions de l’axe « Agriculture » du programme. Le Comité s’est pour cela réuni mi-février puis début mars pour entendre plusieurs experts venus leur présenter leurs travaux, études et expériences en matière de transition agro-écologique. Se sont ainsi succédé M. Sylvain Pellerin, directeur de recherches à l’INRAE, sur la question des liens de causalité entre carbone et agriculture, Marianne Combes, chargée de projet à la Chambre d’Agriculture de La Charente-Maritime et responsable de l’axe Agriculture dans le programme LRTZC, sur les ambitions du territoire, ou encore Philippe Pointreau, expert des impacts environnementaux de l’agriculture et de l’alimentation chez SOLAGRO, sur les leviers d’action opérationnels pour réduire l’empreinte carbone de notre alimentation.

Cette « montée en compétences » du Comité Citoyen a été suivie d’ateliers – début avril et début mai – afin d’identifier les problématiques liées à la demande en alimentation décarbonée sur le territoire et de rédiger de premières pistes de solutions.

Cinquante-deux propositions de modifications et/ou d’ajustement des opérations déjà existantes ont été faites devant les membres du Consortium lors du Comité de Pilotage de LRTZC le 15 juin dernier. Pour rappel, le Comité de Pilotage (« COPIL ») composé des fondateurs du programme LRTZC, est chargé de la mise en œuvre « opérationnelle » des actions. Les propositions du Comité citoyen ont été poussées à un niveau de détail qui a été salué. Il a en outre proposé deux nouvelles actions autour de l’adaptation aux risques climatiques, sociologiques et économiques dans le but de devenir un territoire résilient, ainsi que sur le passage d’une production d’export à une production nourricière, incluant réaffectation des surfaces agricoles, aides incitatives, création d’une filière locale, mise en place d’une régie pour la production alimentaire des restaurations collectives ou encore création d’une formation universitaire sur cet enjeu.
 

Le COPIL et ses équipes ont désormais tout l’été pour apporter des réponses – politiques et techniques –  à chacune de ces propositions.

Quant au Comité Citoyen, une prochaine réunion est prévue à la rentrée pour revenir sur cette première saisine et travailler au perfectionnement de cette instance. Des visites auprès des partenaires du projet sont d’ores et déjà programmées dans l’été.

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