Le nouveau plan d’accompagnement économique de la Communauté d’Agglomération aide également celles et ceux qui contribuent à la transition vers le territoire zéro carbone.
Au printemps 2020, l’heure était aux dispositifs d’urgence pour épauler l’économie locale. L’Agglo avait alors débloqué 10 millions d’euros dans un premier plan de relance. Pour compléter et adapter ce dispositif, la collectivité a présenté un nouveau plan d’accompagnement à l’économie et à l’emploi (7 millions d’euros d’aides) en janvier dernier. Une partie des aides (1 million d’euros) est dirigée vers les entreprises qui contribuent à la transition écologique.
Un soutien de 15 % à l’investissement
Après évaluation carbone du projet, une subvention plafonnée à 15 % des investissements sera accordée, en complément éventuel des aides de la Région Nouvelle-Aquitaine et de l’Agence de la transition écologique (Ademe).
Toutes les entreprises créées depuis plus de trois ans et employant jusqu’à 50 salariés peuvent y prétendre et les actions éligibles sont nombreuses : performance énergétique, installation d’énergies renouvelables, mise en place d’un plan de déplacement, démarche de réduction des déchets, de numérique responsable, etc .
« Le dossier de candidature va être mis en ligne sur le site de l’Agglo. En contrepartie, nous demandons à ce que l’entreprise soit suivie par nous ou l’un de nos partenaires de manière à l’aider à pérenniser son activité », souligne Rose-Marie HAUTIN, Directrice adjointe du service Développement économique de la Communauté d’Agglomération.
Éviter de grignoter les terres agricoles
Dans une logique globale de transition écologique, cette aide à l’investissement sera délivrée en priorité aux entreprises acceptant de louer à long terme un terrain à la Communauté d’Agglomération plutôt que de l’acheter (sauf si l’implantation se fait sur un terrain privé, l’aide à l’investissement sera également possible).
« Notre territoire est attractif, de nombreuses entreprises veulent s’implanter et nous devons grignoter sur les terres agricoles. Pour lutter contre cela, nous avons mis en place deux grandes actions : densifier nos parcs d’activités en identifiant les dents creuses et maîtriser notre foncier pour réduire l’artificialisation des sols », explique Jean-Luc ALGAY, Vice-président en charge du Développement économique.
Des baux emphytéotiques – d’une durée de 19 à 99 ans – seront donc favorisés, afin que l’Agglo puisse récupérer le terrain d’une entreprise cessant son activité pour le proposer rapidement à une autre.
Encourager la création d’emplois
L’Agglomération apporte aussi aux jeunes pousses des filières prioritaires du territoire 3 000 € par emploi créé, dans la limite de 10 000 € par projet. « Cette aide s’adresse aux créations ou aux reprises d’entreprises », précise Jean-Luc ALGAY.