Sébastien Peltier, Président de la Fondation La Rochelle Université, et Lucie Pacific, Directrice de la Fondation.
Peut-on tout d’abord rappeler ce qu’est la Fondation La Rochelle Université ?
S. P. : C’est un point de connexion de l’Université avec les acteurs du privé, du public et les citoyens, pour faire avancer des projets d’intérêt général en faveur des étudiants, de la recherche et plus largement de la société. Elle est portée par des partenaires et mécènes qui partagent deux convictions : l’accès à la connaissance est une réponse possible pour relever les défis liés aux enjeux de développement durable ; relever ces défis ne sera possible que si on s’y met collectivement.
L. P. : Pour compléter, je dirais que nous avons l’ambition de contribuer à construire un futur désirable en menant des projets concrets qui s’appuient sur trois piliers : l’accompagnement des étudiants, par exemple par des actions de solidarité ou de mobilités ; le progrès des connaissances (nous soutenons des chaires autour de l’aménagement du littoral, du carbone bleu…) ; le rayonnement de ces connaissances auprès des citoyens.
Un nouveau Président en 2021, une nouvelle Directrice en 2022… ce renouvellement à la tête de la Fondation annonce-t-il de nouvelles orientations ?
S. P. : Ces changements nous mettent en effet dans une dynamique très positive ! Ma volonté est de poursuivre le travail que mes prédécesseurs ont mené depuis la création de la Fondation en 2009, en apportant ma vision d’entrepreneur, puisque je suis co-fondateur de la société Valbiotis. J’ai à cœur de rassembler les acteurs du territoire qui ont envie de s’engager en faveur de l’intérêt général et d’agir ensemble pour porter des projets plus grands que nous !
L. P. : Pour ma part, c’est mon expertise dans le privé et dans le monde associatif que j’ai envie d’apporter. Je souhaite clarifier la mission de la Fondation pour qu’elle soit mieux comprise et que le levier du mécénat soit un réel moteur pour initier des partenariats de sens. On a la chance d’avoir une Université ouverte et engagée sur des thématiques cruciales qui répondent à un vrai besoin de société, il y a un potentiel énorme pour faire vivre des projets utiles et je crois que la Fondation peut être un trait d’union puissant entre les acteurs du privé, du public et les citoyens.
Par quelles actions la Fondation prend-elle sa place dans le projet LRTZC ?
S. P. : La Fondation est représentative du monde socio-économique notamment à travers les membres de son bureau et de son conseil de gestion qui réunissent entre autres le Port Atlantique, Engie, La Banque Populaire, l’Agglomération, le Département, la Région… Lors d’une de ces rencontres, notre invitée Isabelle Autissier a suggéré que la Fondation initie une journée « Bas Carbone », sur le modèle de « La Journée sans voiture ». Comme La Rochelle Université est membre du consortium LRTZC elle a relayé cette idée, qui aboutit à l’organisation d’une semaine événementielle par la Communauté d’Agglomération, fin mai-début juin.
L. P. : C’est un bel exemple de l’esprit collectif qui anime la Fondation ! Je rajouterai que La Rochelle Université a mis en place la chaire « Participations, Médiation, Transition citoyenne » qui s’inscrit dans le cadre de LRTZC, et que la Fondation a pour vocation de fédérer des mécènes autour de ce projet. Plus largement, l’ambition de LRTZC fait écho aux enjeux de la mission de la Fondation et nous ne doutons pas que d’autres projets collectifs verront le jour pour faire avancer positivement le bien commun !