Atteindre la neutralité carbone sur notre agglomération oriente toutes nos actions. Mais pour savoir d’où l’on part, il faut établir un état de nos émissions en CO2, qui résulte de la combinaison de nombreuses données, suivant une méthode bien établie. Petit aperçu.
On comprend aisément comment réaliser le bilan carbone d’un ménage. Les nombreux sites proposant de calculer son empreinte environnementale permettent de se faire une idée des variables à évaluer : composition du foyer, taille du logement, équipements, énergie employée, habitudes de consommation, modes de déplacement, etc.
Pour un territoire comme l’agglomération de La Rochelle, la logique reste à peu près la même, mais porte sur une palette bien plus large de variables, d’origines et de natures très diverses, qui imposent toutes d’être strictement définies et mesurées.
Le calcul de ces émissions repose sur une méthodologie reconnue et partagée, qui prend notamment en compte :
- les consommations d’énergie des secteurs industriel et tertiaire (gaz, fioul, GPL, électricité, biomasse) ;
- les consommations liées à l’habitat (chauffage, eau chaude...) ;
- les émissions liées aux secteurs de l’agriculture et de la pêche (estimées sur la base des types de culture, la taille des cheptels et les tonnages pêchés) ;
- les différentes formes de fret : routier, aérien, maritime, ferroviaire ;
- les déplacements des particuliers (flux des véhicules individuels, utilisation des transports en commun…) ;
- les surfaces de constructions et de nouvelles voiries ;
- les volumes de déchets des ménages et de l’industrie ;
- les intrants nécessaires à la production des biens matériels utilisés par le territoire.
Sur cette base, le « bilan carbone » de La Rochelle (c’est-à-dire la synthèse de toutes ces émissions) pour l’année 2019 est estimé à environ 2 millions de tonnes équivalent CO2, avec pour principales sources l’alimentation, puis les biens matériels, les déplacements, le logement.
Cet état des lieux permet de cibler nos objectifs et de définir notre programme d’action. Son actualisation future nous permettra d’en évaluer les effets.
Retrouvez le détail de cette méthodologie et les résultats ici.