La data (les données), c’est essentiel. Une valeur née au XXIe siècle et dont les grands opérateurs du numérique tirent profit. Mais ici, on ne la récupère pas à des fins mercantiles. L’objet, c’est de diffuser une culture numérique responsable, inclusive et éthique auprès des différents acteurs en concevant un cadre de confiance autour de la mise en circulation des données et de leur réutilisation. L’ouverture des données du territoire, leur captation et leur analyse dans le respect de l’anonymat permettront la création de nouveaux services numériques pour fortifier et optimiser la lutte contre le changement climatique.
Une plateforme de données à l’échelle du territoire
Combien de véhicules circulent sur cette route à telle heure de la journée ? Quelle est en moyenne la qualité de l’air à telle saison ? Comment varie la consommation électrique de ce groupe d’immeubles ? De combien d’habitants une commune a-t-elle progressé en 5 ans ? Ces données et bien d’autres, si on les combine, peuvent fournir de précieuses informations.
Notre plateforme numérique rassemblera divers logiciels capables de collecter, traiter et analyser des données variables :
- certaines fournies volontairement par les citoyens (sur leurs consommations, leurs déplacements…). On appelle cela le self-data.
- d’autres issues de partenaires publics ou privés (données scientifiques de l’Université, flux de déchets d’une entreprise ou d’un groupe d’entreprises sur une zone, data d’une plateforme de réservation en ligne concernant le territoire, etc.)
Toutes les données individuelles sont rendues anonymes, l’objectif n’est pas de les tracer mais d’en tirer des enseignements.
Partager pour mieux agir
Aujourd’hui, beaucoup d’informations sont disponibles, mais éparpillées. La plateforme aura pour tâche de les regrouper et de les traiter pour les rendre exploitables.
Par exemple :
- analyser les données de déplacement du territoire, en fonction de la démographie, de la saison... pour développer une offre de mobilité adaptée aux besoins.
- avoir une vision précise des flux de matières sur une zone industrielle pour permettre aux entreprises de s’organiser entre elles autour du concept d’économie circulaire.
Cette plateforme permettra également d’affiner les bilans carbone de chaque poste émetteur et de fournir des indicateurs précis au projet global La Rochelle Territoire Zéro Carbone.